En attendant la sortie sur les champignons

AprĂšs une petite prospection de zones humides, nous sommes tombĂ©es sur un gros champignon en passant en forĂȘt.

Ni une ni deux nous ramassons la chose pour la soumettre à notre mycologue préféré (dixit Jean-Pierre Vidonne).

Voici sa réponse :

“C’est un bolet ou plus scientifiquement un Leccinum. Ce sont des bolets gĂ©nĂ©ralement plus Ă©lancĂ©s que les autres bolets et  prĂ©sentant des squamules sur le stipe plus ou moins colorĂ©es d’orangĂ©, de brun ou de noir.
Ce genre contient, selon les auteurs d’une vingtaine Ă  une quarantaine d’espĂšces souvent difficiles Ă  dĂ©terminer, surtout sur photo.
La microscopie est assez monotone. Un outil important pour la dĂ©termination…c’est le canif, la chair change de couleur Ă  la coupe…
Ici l’Ă©cologie aiderait beaucoup: les deux candidats les plus probables sont Leccinum albostipitatum et L. aurantiacum.
 L. albostipitatum vient uniquement sous tremble et le deuxiĂšme sous divers feuillus dont le chĂȘne bien sĂ»r. Une diffĂ©rence macro-morphologique les sĂ©pare: les squames du pied sont blanches chez les jeunes albostpitatum (d’oĂč le nom) mais sont roussĂątres dĂšs le dĂ©but chez aurantiacum dont la couleur est un peu plus saturĂ©e mais ça dĂ©pend des conditions de pousse…
Ces deux espĂšces sont trĂšs communes.”

Donc selon toute vraisemblance nous avions affaire Ă  un Leuccinum aurantiacum car nous nous trouvions dans une chĂȘnaie charmaie.

Dommage que nous l’ayons laissĂ© un week-end au bureau, car il Ă©tait comestible…

Pour en savoir plus sur les champignons, inscrivez-vous à la sortie de Jean Pierre, le 15 octobre au matin auprÚs de notre secrétaire préférée : Annick Goyet.

En vous souhaitant une belle semaine naturaliste.  Marion (E)

 

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